Bilan triennal des aides à l’investissement pour les commerces
Lauréate en 2019, la commune de Courzieu a pu bénéficier d’une participation financière de la Région au travers d’une subvention de 10 000 €, soit 40% du montant des investissements qui s’élèvait à 25 000 €. Cet effet de levier a permis de soutenir la commune pour sauvegarder la boulangerie et l’exploitant qui a pu créer des emplois grâce à ce coup de pouce. Ce dispositif de soutien régional au commerce rural vient compléter l’offre de soutien aux acteurs du commerce en vigueur depuis 3 ans dans le Pays de L’Arbresle.
L’aide à l’investissement pour les commerces
Depuis 2019, la Communauté de Communes peut dresser un bilan remarquable de son programme de soutien aux activités commerciales. Sur les trois dernières années, 54 projets ont fait l’objet d’une aide publique, dont 35 d’entre eux éligibles à un cofinancement de la Région Auvergne-Rhône-Alpes. Cela représente un budget alloué en subvention de plus 220 000 € par la Communauté de Communes. Au total, ce sont plus d’1,5 M€ qui ont été investis dans des établissements recevant du public du commerce et de l’artisanat.
Ce dispositif vertueux a permis un ruissellement vers l’économie locale : chaque euro investi en subvention par la CCPA génère 4 € de dépenses dans le BTP local, c’est-à-dire du chiffre d’affaires pour des entreprises du Pays de L’Arbresle ou dans les territoires limitrophes dans un rayon de 15 à 20 km.
Bilan statistiques
Les projets soutenus par la CCPA sont répartis dans une quinzaine de centres-bourgs du territoire, avec un effet d’entrainement positif constaté dans des communes comme Bessenay, Sain-Bel ou Fleurieux-sur-L’Arbresle.
48% des projets d’investissements concernent des nouvelles implantations de points de vente recevant du public. Dans 41% des cas, il s’agit d’une rénovation d’un point de vente existant. Enfin, 11% des dossiers concernent des déménagements dans de nouveaux locaux.
La répartition entre les différentes natures d’activités est assez homogène : 28% pour la restauration, 39% pour l’artisanat et 33% pour le commerce de détail.
Enfin, on constate que 33% des points de vente soutenus sont des activités non alimentaires, contre 67% alimentaires.